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17 décembre 2011

Crise et récession : la dévaluation de l'Euro est de rigueur

A lire sur Agoravox Ou la dévaluation de l'Euro pour les Nuls (comme votre serviteur :-))...

L'Insee envisage la récession, malgré un optimisme impressionnnant...

« Le gouvernement français écarte la perspective d'un nouveau plan de rigueur en dépit du sévère avertissement de l'Insee, qui a prévenu jeudi soir du risque d'une récession imminente. »

 

Si le gouvernement n'envisage pas de troisième plan de « rigueur », la dévaluation de l'Euro est de rigueur,  d'une nécessité absolue afin d'éviter la récession (définition du mot rigueur : dureté, sévérité).


 En septembre 2011, David Deddouche, stratégiste devises à la Société Générale, expliquait qu'une dévaluation de l'Euro était possible mais subissait la frilosité des acteurs dont la BCE. Il notait aussi :  

« Avant l’Euro, la France, et le même M. Trichet à la Banque de France, avait suivi la politique, celle du « Franc fort », avec les mêmes conséquences sur le taux de chômage. »

 

L' « Euro fort » ne l'est, cependant, qu'à Francfort et en Allemagne... 

Romandie conforte cette information :  

« L'Allemagne reste la locomotive commerciale européenne. Elle a affiché au cours des neuf premiers mois de l'année le plus fort excédent (+117,9 milliards d'euros), suivie des Pays-Bas (+32,8 mrd) et de l'Irlande (+32,4 mrd). (…)

La zone euro a enregistré un excédent de son commerce extérieur de 1,1 milliard d'euros en octobre contre un excédent de 3,1 milliards un an plus tôt, selon les premières estimations publiées vendredi par l'office européen de statistiques Eurostat.

Le solde enregistré en septembre était un excédent de 2,7 milliards. En octobre par rapport à septembre, les exportations corrigées des variations saisonnières ont diminué de 1,9%, et les importations de 0,7% (…)

L'ensemble des vingt-sept pays de l'Union européenne ont eux affiché un déficit commercial de 11 milliards d'euros en octobre, contre un déficit de 9,6 milliards en octobre 2010. En septembre 2011, le solde négatif de la balance commerciale était de 10,6 milliards d'euros. » Bruxelles (awp/afp)

En somme, il y a le feu ; même les Nuls comprennent que la zone euro sera en récession l'année prochaine.

Qu'attend-on pour dévaluer l'Euro ?

La valse des sommets européens n'a rien empêché, au contraire... La résolution d'une véritable décision courageuse de dévaluer l'Euro est repoussée afin de favoriser les investissements à l'Etranger au détriment des peuples que l'on met à contribution sans états d'âme, compétitivité et rendement obligent, pour une poignée d'entreprises et de leurs dirigeants aux dépens des PME (petites et moyennes entreprises), de la relance et, par ricochet la croissance...

La dévaluation aurait pour conséquences de relancer les exportations, même en France, avec le maintien et la création d'emplois, le savoir-faire français ne s'arrêtant au luxe, au vin ou à l'aéronautique... 

PSA n'aurait pas à faire les "douloureuses économies" annoncées. Dévaluation de l'Euro, plus d'achtas de voitures. Pourquoi a-t-on cette impression détestable que l'on prend pour des imbéciles ?

Nicolas Sarkozy, le maître des cérémonies européennes, peut demander cet effort à la BCE, toute la zone Euro est dans en danger, à part l'Allemagne. Tiens donc...

Il faut arrêter de faire croire qu'il n'y a pas de solution ou d'accepter la fatalité de la « crise » qui n'en serait pas une si un groupuscule de financiers n'imposait pas son diktat.

Bien évidemment, les Européens partiraient également moins à l'Etranger pour leurs vacances, ce qui leur donnerait l'occasion de rendre visite à leurs voisins afin de mieux de les connaître... Mais la plupart du temps, ceux qui le peuvent le font déjà ou passent leurs vacances dans leur pays...

Il y aurait un ralentissement tout relatif aux investissements mais suffisamment "angoissant" pour les entreprises protégeant leurs intérêts ainsi que ceux de leurs actionnaires pour qu'elles "aident" à retarder le moment de la dévaluation". Cependant, dévaluer l'Euro significativement permettrait de nouvelles exportations. La vie économique ne s'arrêterait pas, au contraire, elle redémarrerait...

Où est le problème, donc ? Si ce n'est de garder des privilèges aux entreprises les plus en vue ?

 

Avec un Euro dévalué, les échanges boursiers n'intéresseraient plus beaucoup d'Européens... ce qui redonnerait peut-être le goût du travail aux actionnaires et rentiers qui spéculent à longueur de journée...

Pourquoi les banques envisageraient-elles de licencier ? A cause de la crise ? Sûrement aussi ; mais elles s'adaptent, elles prévoient une future dévaluation de l'Euro en faisant le choix « d’arrêter les activités de dérivés sur actions et matières premières ».

Nos « décideurs » attendent encore un peu pour « voir », jouant avec les nerfs des « petits » sans cesse soumis à de nouvelles « ponctions » qui n'enrichissent que les mêmes - est-il besoin de le rappeler -, l''intérêt général s'étant quelque peu perdu dans les méandres du "business"...

A quand cette dévaluation de l'Euro ? Nous n'avons plus vraiment à perdre ; nous, pas eux, bien sûr...Ils se reconnaîtront...

Alors, pas si nuls, les Nuls...

NB : le 30 janvier 2011, le journal Marianne indiquait : « La courbe verte indique clairement que le prix du pain a enregistré une hausse de 59% depuis 1990 »

La France a de luxueuses boulangeries et pâtisseries avec des gâteaux (ayant rétréci au fil des années...). Pourquoi ? Avec la crise, ces bijoux de commerces seront impossibles à vendre. Fallait-il faire des palais pour des mets les plus basiques afin de justifier la hausse du pain ? D'aucuns diront aussi que la crise mondiale des céréales est responsables pour justifier cette hausse. Il n'y a que la foi qui sauve...

De plus, si les entreprises voulaient bien concéder une réduction de leur marge bénéficiaire (la marge habituelle est de 20 % à, plus, beaucoup plus), les consommateurs achèteraient plus « Français » ; quand les commerçants et entreprises auront compris cela, la France pourra se remettre en marche...

Plus de consommation, plus d'emplois, plus de croissance ; pas besoin de faire un dessin, si ?

Sur le sujet : Seul l’euro plombait la compétitivité française

A lire sur Agoravox

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