Haute-Savoie : des pompiers attaqués lors d'une violente embuscade

Des hommes armés s'en sont pris à une ambulance des pompiers qui transportait à l'hôpital un homme lacéré au cutter.  La victime a été extraite de justesse du véhicule de secours avant qu'il ne s'embrase et explose.

Venaient-ils achever leur victime ? Des hommes armés ont attaqué une ambulance des pompiers qui transportait à l'hôpital, mercredi 24 juin, à l'aube, en Haute-Savoie, un homme lacéré au cutter. Ce dernier a été extrait de justesse du véhicule de secours avant qu'il ne s'embrase et explose. "Sur la route, les traces témoignent de la violence de l'explosion", explique Etienne Prigent, journaliste de France 2. 

Les malfaiteurs ont pris la fuite et sont activement recherchés par les gendarmes de Savoie et de Haute-Savoie. Un important dispositif appuyé par "des moyens aériens et terrestres" a été mis en place, a précisé le ministre de l'Intérieur. 

L'équipage du centre de secours de Faverges était composé de trois pompiers volontaires, une femme et deux hommes, dont un sergent et un caporal, très choqués mais indemnes. L'un d'eux est légèrement blessé au bras.

Une voiture simule un accident 

Les faits se sont déroulés peu avant 5h30 en périphérie de Duingt, village de la rive ouest du lac d'Annecy. Auparavant, les pompiers avaient été appelés pour prendre en charge un jeune homme "blessé, frappé à plusieurs reprises par cutter ou par arme blanche", selon le procureur de la République à Annecy, Eric Maillaud. Alors que leur véhicule de secours se dirige vers l'hôpital d'Annecy, une voiture le dépasse et simule un accident pour contraindre les pompiers à s'arrêter. "Ces derniers sortent évidemment et c'est à ce moment que la scène de violence démarre dans des circonstances qui restent encore à déterminer précisément", ajoute le magistrat.

"Deux ou trois personnes" bondissent de la voiture selon un témoin - évoqué par le procureur - qui aurait vu "au moins une arme" et entendu "un ou plusieurs coups de feu" tirés en direction des pompiers et de leur ambulance.

"Un acte barbare"

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