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11 juillet 2015

[Edito] Ces « barbus » qui n'ont rien à voir avec les « Poilus »

Un peu d'histoire : « Le mot « poilu » désignait aussi à l’époque dans le langage familier ou argotique quelqu’un de courageux, de viril (cf. par exemple l’expression plus ancienne « un brave à trois poils », que l’on trouve chez Molière, de même les expressions « avoir du poil » et « avoir du poil aux yeux »1 ) ou l’admiration portée à quelqu’un « qui a du poil au ventre ».

Dans son ouvrage L’Argot de la guerre, d'après une enquête auprès des officiers et soldats, Albert Dauzat donne cette explication :

« Avant d’être le soldat de la Marne, le « poilu » est le grognard d’Austerlitz, ce n’est pas l’homme à la barbe inculte, qui n’a pas le temps de se raser, ce serait trop pittoresque, c’est beaucoup mieux : c’est l’homme qui a du poil au bon endroit, pas dans la main ! » Source

Pour information, le « barbu » qui bat sa femme n'est pas viril, ni le vrai poilu, d'ailleurs...

 

Ce n'est pas un scoop, le gouvernement socialiste pratique la laïcité à géométrie variable.

Dernier fait en date, un communiqué du syndicat Unité SPG Police-FO annonce avoir eu l'autorisation le 17 juin dernier, après deux ans de négociations le droit, pour les policiers, de porter la barbe et des tatouages.

 

  : « Si on veut une police au plus près de la population, il faut s’adapter aux évolutions de la société » (sic).

Pour mieux faire passer la pilule, le communiqué précise que le tatouage doit être discret :« Les tatouages ne doivent pas avoir de caractère raciste, politique, religieux, xénophobe… ».

D'aucuns se réjouissent d'une telle avancée, balayant un règlement datant de 1974 mais derrière cette nouvelle se cache un traitement de faveur fait aux policiers musulmans. Dans certaines écoles de police, le ramadan est autorisé, les non-musulmans étant obligés de suivre les ordres à la lettre... A quand le tapis de prière dans les commissariats ?

Lire :

A noter tout de même que les barbes et tatouages sont autorisés pour les policiers en secteurs spéciaux, l'étendre à l'ensemble de la police est un pari risqué. La police imberbe renvoyant une image de rigueur, de propreté, de respect de soi et et des autres ne sera plus un modèle pour des jeunes et moins jeunes en perte de repères...

Entre barbus visibles, par conséquent prosélytes, et les tatoués discrets, le gouvernement est en train de constituer une « armée mexicaine » à l'image de son incapacité à faire face aux problèmes d'insécurité, de terrorisme et de jihadisme.

 

Si le but de la manoeuvre est de « s'adapter à la société », le gouvernement de l'armée mexicaine pense sûrement que le dialogue suffira à apaiser les tensions avec les barbus salafistes. Cette approche est complètement biaisée puisque tout a été tenté dans notre pays pour apaiser les tensions, jusqu'à à acheter la paix sociale dont le prix ne cesse de monter, celui du recul de la laïcité.

Nos dirigeants passés et présents ont commis des erreurs que d'aucuns imputeraient à des fins électoralistes ; ce serait se « voiler la face » de ne pas imaginer que des politiques aussi faibles que naïfs aient pu se convertir à l'islam afin de mieux se faire accepter dans la communauté musulmane, alors que l'inverse eût été plus utile à la France.

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