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21 novembre 2015

Attentats à Paris – Etat d'urgence : Oui mais...

 Après les attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 morts et 350 blessés, François Hollande, sous l'impulsion de Manuel Valls selon les « commentateurs », a décrété l'état d'urgence voté à la quasi unanimité à l'Assemblée nationale. Seuls cinq députés ont voté contre et une abstention avec des arguments que l'on peut aussi analyser.

 Si l'état d'urgence est nécessaire à l'efficacité des forces de l'ordre, quid de la justice déjà débordée ? Des affaires dites secondaires mais graves risquent d'être mises sous la pile des dossiers (mais pas pour tout le monde,l ire plus bas).

 Nul n'est besoin de souligner l'incapacité des prisons déjà surpeuplées à accueillir de nouveaux détenus. Dans l'état d'urgence, des individus dangereux peuvent être libérés « pour faire de la place » conformément aux directives de la Garde des Sceaux dont on connaît les effets pervers, à savoir viols et meurtre d'un policier commis par des détenus sortis trop tôt ou « s'étant fait la belle ». A quand la construction de nouvelles prisons tant attendues ?...

 Une question taraude, lire cet article dérangeant d'empathie et de victimisation : De la délinquance à la radicalisation, comment Daesh (NDLR : l'état islamique) recrute ses jeunes ?

 De la délinquance à la radicalisation ? L'un des mis en cause est un multirécidiviste et d'autres n'avaient fait l'objet que de rappels à la loi, d'autres "fichés S",  pauvres victimes de la société qu'ils détestent. Le fait d'avoir un discours victimisant les encouragent à rejeter le pays qui les a accueillis, nourris, logés et éduqués gratuitement.

 La justice est encore le maillon faible du fait du Syndicat de la Magistrature majoritaire, hélas, très -trop- à gauche pour faire preuve de fermeté dès le premier délit commis.

 

  Cependant, quid de l'éducation parentale oubliée dans ce drame ?

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